Togo-L’UFC redynamise ses fédérations cantonales de Zio

Le président du groupe de l’Union des forces de changement (UFC) et le troisième adjoint du maire de Zio 1 ont organisé ce week-end une journée de réflexion dans la préfecture de Zio, dans l’optique de relancer les activités du parti.

L’UFC veut redynamiser ses fédérations cantonales. Ce samedi 10 juillet, le député Komi Agbanou et l’adjoint au maire François Galley ont tenu une rencontre dans la ville de Tsévié. Une occasion ayant permiss de missionner les dirigeants de l’UFC-Zio.

Etaient également présents à cette journée aux relents spéciaux des cadres du parti notamment Me Jean-Claude Homawoo et Séna Alipui, le troisième vice-président de l’Assemblée nationale, pour rehausser l’éclat de l’évènement.

Le cahier de charges remis aux Fédérations appelle à travailler davantage pour le développement du Togo. « Ce cahier de charges nous invite à travailler de sorte à ne laisser personne pour compte. C’est à la fédération de faire savoir aux populations de Tsévié que le parti Détia existe et qu’il travaille au développement », confie François Galley.

Les militants de l’UFC de Zio

Selon lui, « Il est du ressort des présidents des bureaux d’être solidaires pour relever les défis qui s’imposent en termes de développement. Tout membre de l’UFC est appelé à pérenniser ce combat qui devra permettre le développement ».

Komi Agbanou, lui, a exhorté les participants à « continuer par suivre la vision de notre Président Gilchrist Olympio qui a su très tôt que l’avenir de notre pays ne peut se construire sans la paix », enchaînant que « Cette politique d’apaisement déclinée à travers une vision claire s’est soldée par l’enclenchement du développement de notre cher Togo. Nous sommes fiers d’être héritier de cette vision et nous lui promettons notre loyauté pour le bien être politique de notre pays ».

L’Union des forces de changement participe aux travaux de la Concertation nationale entre acteurs politiques (CNAP). Allié du pouvoir cinquantenaire en place, depuis une dizaine d’années, le parti à la couleur jaune est traversé aujourd’hui par au moins deux courants : les conservateurs et les réformistes. Chaque camp manœuvre pour prendre le dessus sur l’autre, et prendre le contrôle de tout, continuant ainsi de plomber une formation politique jadis très populaire voire la plus importante du Togo.